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Devenez experts et apprenez à combattre vos TOC en toute autonomie

Les demandes de suivis psychologiques ont explosé depuis la crise sanitaire de la Covid-19, plaçant les psychologues dans la situation délicate et frustrante de devoir de plus en plus refuser de nouveaux patients dans le besoin.

Bien que justifiés par le niveau de formation et le coût élevé des charges que les psychologues en cabinet libéral doivent supporter, le prix d’une consultation reste important et malheureusement pas accessible à tous.

Confrontée à ces deux constats depuis quelques années, mon projet de Thérapie Comportementale et Cognitive autonome dans la prise en charge des TOC, a peu à peu fait son chemin dans ma tête.

Par le programme que je vous propose, ces deux limites trouvent une alternative.

Je vous encourage à naviguer sur mon site destiné aux TOC et à découvrir mon alternative :

https://vaincrelestoc.fr/

La fausse couche, une épreuve compliquée dans la vie d’une femme

Un grand merci à Christelle Juteau, journaliste chez France 3 Picardie dans la superbe chronique “Hauts Féminin“, pour avoir sollicité mon regard de psychologue sur le vécu difficile des femmes victimes de fausses couches.

Vous pouvez retrouver son article à l’adresse suivante : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/la-fausse-couche-une-epreuve-compliquee-dans-la-vie-d-une-femme-2656784.html

Happy Christmas ou Christmas déprime ?

Entre fêtes de bureau et réunions de famille, la période des fêtes n’apporte pas seulement bonne humeur, cadeaux, et chaleur.

Sont souvent placés sous les feux des projecteurs du traîneau du père Noël l’isolement, la détresse psychologique, les soucis financiers et les conflits familiaux. Alors que certains voient une occasion d’union et de légèreté pailletée, d’autres y voient une mise en relief de leur solitude et un mois de décembre lourd à porter.

Les cadeaux ont-ils un sens en solo ?

Il y a tout d’abord la solitude au sens strict du terme. Celle qui est subit, alors consécutive à des séparations, des ruptures familiales ou conjugales, ou à des drames, des départs précipités. Dans l’inconscient collectif, Noël est une tradition familiale. Alors qu’advient-il lorsque la famille n’est plus ? Survient alors souvent le sentiment d’être pour un temps marginal, rejeté et de ne pas remplir les critères suffisant pour faire partie de la fête, comme celui ou celle qui se fait recaler par le vigile (le père noël en l’occurrence) à l’entrée de la plus grande fête de l’année. Outre le prétexte en or que représente Noël pour les commerces, de part les millions de dépenses générées, le cadeau constitue aussi le symbole de l’attachement à l’autre, le fil conducteur de la pensée vers son proche. Les attentions, modestes ou copieuses, réchauffent les cœurs : elles valorisent, peuvent donner le sentiment de compter, sans parler de la libération de toute une cascade d’hormones du bien-être (qui ne font certes pas le bonheur, mais qui donne un accès direct sans file d’attente au plaisir court mais immédiat).

Les personnes seules à l’occasion de cette fête se trouvent privées de cela.

Mais la solitude peut aussi ne pas être le signe d’un isolement. On peut se sentir seule, dans une famille nombreuse. J’entends, parmi certains de mes patients, l’idée que Noël est une “célébration hypocrite”. Ils ne voient alors pas cette réunion comme une opportunité d’heureuses retrouvailles mais comme des retrouvailles contraintes qui ne reflètent pas les 364 autres jours.

C’est pourquoi, de plus en plus de personnes choisissent d’ajouter une, voir plusieurs chaises à leur tablée de Noël afin soit, de convier les esseulés, et/ou afin que cette fête leur ressemble davantage en ne se limitant pas à la famille exclusive. 

Une ouverture de cadeaux en jet lag : le cas des parents séparés

Demandez aux parents séparés de vous parler de la gestion de Noël et vous récolterez inévitablement un long soupir!

Vivre un Noël en « garde partagée » n’est pas simple, ni pour le cœur ni pour le casse-tête d’organisation qu’il exige. 

Dans le cas d’une entente mutuelle sans jugement, beaucoup de parents optent pour le partage du 24 et du 25. Cette année ce sera Noël chez papa le 24, et Noël chez maman le 25, et inversement l’année suivante. 

Dans le cas d’un jugement, par soucis de simplicité, Noël dans son entièreté se passe une année chez l’un des parents et l’autre année, chez l’autre parent. Bien que cela s’impose, notamment en cas de litiges importants entre parents séparés, cette option n’en demeure pas moins difficile. Noël est en effet associé directement à la fête des enfants, avec tout son florilège de magie, de croyances et de cadeaux.

Mais je m’attache à expliquer à ces parents qu’il ne s’agit pas de renoncer à son Noël avec son enfant. 

Les enfants n’ont que faire des dates. Que votre Noël se célèbre le 24, le 25 ou le 31, la magie peut-être la même. Ayez confiance en votre capacité à vous adapter, à faire évoluer vos traditions et rituels d’avant la séparation. L’enfant gardera surtout en tête qu’il aura eu un Noël ×2 et double dose de cadeaux sous le sapin.

La période anniversaire des douleurs passées

En période de deuil, Noël peut raviver le souvenir douloureux d’une personne absente ou d’un combat perdu contre la maladie. 

Quand la douleur est trop forte, on peut être tentés de passer son tour, et de ne pas répondre à l’appel de Noël. L’idée n’est pas de vivre Noël “comme avant”, puisque de toute évidence, ça ne sera plus jamais comme avant. Mais d’aller vers un Noël “différent” en faisant évoluer certains rituels, comme le lieu de la célébration par exemple, en écourtant ce moment ou encore en s’entourant de ses proches, les plus proches.

Vous pouvez aussi avoir envie de vous rappeler les bons souvenirs et ressentir le besoin de rendre hommage en cette période. Une bougie sur la table ou un album photos qui passe entre les mains sont des hommages possibles. Tout le monde a sa place autour de la table de Noël.

Les difficultés financières : quand le père Noël réclame sa paye

Je ne peux parler de Noël et de la détresse, sans aborder le sujet du porte monnaie. Les prix s’élèvent, les salaires stagnent et le Père-Noël lui, ne passe jamais son tour. C’est donc forcément une équation à problèmes. 

Pas facile de se retrouver dans le paradoxe schizophrénique  qui vous fait naviguer entre les tentations des réseaux qui affichent des produits neufs toujours plus beaux, toujours plus innovants et bien sûr (restons dans le superlatif), toujours plus chers, et la mise en avant grandissante des achats seconde main. 

Cela demande un travail de tolérance à la frustration, alors que pour certains proches, on aimerait tout offrir, et de faire évoluer la logique de nos achats en se tournant peut être davantage sur de “l’utile” et en privilégiant la seconde main. 

Ne pas oublier que l’important du cadeau réside dans toute la symbolique qu’il comporte : il permet à la fois de manifester un sentiment (de reconnaissance, d’attachement, d’amour, d’amitié, de sympathie, …), et de signifier à la personne qui le reçoit, la volonté que l’on a, de conserver le lien qui nous unit lui et nous. Petits budgets ou gros porte monnaie peuvent répondre tout deux à cet objectif.

Quand le stress s’associe à la magie

Les préparatifs de Noël peuvent être les instants de tous les dangers pour nos amis les perfectionnistes. Il y a le stress lié à la quête de l’idéal, pour trouver les cadeaux parfaits qui rendront tout le monde content. Le stress temporel, lié à la course contre la montre, celui de la volonté d’harmonie, celui des obligations (ménage, préparation des repas), et enfin celui des conflits à gérer en amont, pour que le jour J les esprits soient apaisés et que la fête ne soit pas gâchée.

Le stress peut aussi être la résultante d’une pathologie mentale qui rend l’exposition aux conditions d’une telle célébration difficile. Je pense notamment à mes patients qui souffrent d’anxiété sociale, pour qui se retrouver au sein d’un groupe de personnes, plus ou moins proches, peut s’avérer éprouvant. Mes patients atteints de troubles des conduites alimentaires, plus particulièrement d’anorexie mentale, expriment une angoisse d’anticipation majeure à l’idée de partager des repas copieux et d’avoir à passer de longs moments attablés. Enfin, mes patients dans un rapport à l’alcool difficile, peuvent également ressentir des craintes quant à l’approche de ces fêtes dans lesquelles beaucoup de verres sont levés.

Quand réveillon rime avec dépression

J’accorde une attention particulière aux personnes souffrant de dépression pour qui, l’abord de la période des fêtes de fin d’année est particulièrement éprouvant.

L’illusion rattachée à Noël et entretenue par les médias et les réseaux sociaux — tout paraît plus beau, plus riche, plus heureux autour de nous — exacerbe la douleur à cause de l’effet de contraste. Les couleurs, les odeurs, les chansons, les sujets de conversation, et les décorations sont autant d’indices qui, en cas de dépression, ne constituent plus notre “Madeleine de Proust” mais bien une mise en avant de ce qui, aujourd’hui, “n’est plus”. 

Ces illusions peuvent ainsi alimenter un état dépressif. Pour les personnes malades, Noël sera une journée de maladie comme les autres.

Quoiqu’il en soit, même si l’esprit n’est pas à la fête, je conseille de conserver les rituels passés, et de s’entourer le plus possible de proches bienveillants qui respecteront une célébration “en sourdine” pour la personne souffrante. 

Par ailleurs, se centrer sur la nécessité d’une prise en charge (la dépression est une maladie que l’on sait soigner), et faire du prochain Noël un levier motivationnel.

Margot Duvauchelle, psychologue

Coronavirus et détresse psychologique

     L’épidémie de Covid-19 n’aura pas seulement marqué les corps. Les esprits sont eux aussi touchés, d’autant plus face aux mesures de protection exceptionnelles et sans précédents prises par le Gouvernement et à destination de tous. Ainsi, que l’on fasse partie des personnes affectées par le virus, que l’on soit au contact direct de celui-ci comme les soignants, au contact potentiel comme toute personne continuant à exercer son métier en lien avec du public, par nécessité, ou que l’on soit confinés, nous sommes tous concernés.

Mais à situation identique, nous n’avons pas la même réaction. 

Cette épisode pandémique n’est donc pas traumatique pour tout le monde, mais peut potentiellement l’être selon : 

  • les ressources internes et externes dont nous disposons (par ex, une tendance à l’optimisme, une maîtrise d’outils divers favorisant la gestion émotionnelle, un entourage familial et amical présent, même à distance).
  • le nombre de traumatismes déjà subi antérieurement.
  • une vulnérabilité psychologique pré-existante comme par exemple une tendance à l’anxiété ou la présence de troubles mentaux indépendants de la situation actuelle.

Par définition, est traumatique un événement qui survient soudainement ou de manière inattendue, qui menace la vie ou l’intégrité physique et/ou psychologique, qui “désorganise” d’un point de vue psychique et matériel, et qui implique de la peur voire de l’horreur, et de l’impuissance. Il peut être de nature intentionnelle (agression, attentat, …) ou non (accident, catastrophe naturelle, épidémie,…), ponctuel et limité, ou inscrit dans la durée.

La crise sanitaire que nous traversons répond en tout point aux critères que l’on assimile à un événement traumatique, nécessitant de ce fait une vigilance toute particulière de la part des soignants en santé mentale. Si l’on reprend l’idée de “pic” souvent évoquée dans le milieu médical et dans les médias concernant le nombre de patients affectés par le virus, il se pourrait que dans le domaine des soins psychiques nous ayons à faire à deux “vagues” de détresse psychologique (à défaut d’être respiratoire…) : la première, l’actuelle, se traduit par une détresse liée le plus souvent à l’état de confinement, au surmenage des soignants , à la peur pour son état de santé et celle de ses proches, ou à la perte d’un proche ayant contracté le virus. Cette détresse, parce qu’elle se manifeste dans un contexte de crise aiguë, suscite une attention certaine et mobilise, avec la mise en place par exemple de plateforme d’écoute gratuite à destination des soignants, prodiguée par des psychologues bénévoles (https://psychologues-solidaires.fr/demande-de-soutien).

Or, la seconde vague, qui arrivera au lendemain de l’état de confinement, n’est pas à négliger, loin de là. Si la “désorganisation” met en difficulté, la “réorganisation”, tout autant. De plus, certaines réactions peuvent être mises en sourdine, notamment chez les soignants, de part l’état d’urgence qui nécessite rapidité, concentration et action, “robotisant” ainsi leur fonctionnement avec une mise à distance des émotions. Pour certains, la bombe à retardement devra trouver à être désamorcée dans ce second temps. 

Je vais dans les prochaines lignes détailler la souffrance psychologique potentiellement ressentie en lien avec la pandémie de coronavirus que nous connaissons à l’heure actuelle. J’y développerai également les possibilités qui s’offrent à nous afin de faire face à ces facteurs de détresse psychique. 

Pour cela je m’appuierai sur les recherches réalisées antérieurement sur les états de confinement (ou quarantaines), indépendamment du Coronavirus, sur les retours de mes patients lors des téléconsultations, et sur les concepts psychologiques tirés des Thérapies Comportementales et Cognitives. 

La privation de liberté

 

Lundi 16 mars, 20h00. Le président E. Macron prend la parole pour annoncer ce qui aurait été impensable quelques mois voir quelques semaines auparavant : 

“(…) Dès demain midi, et pour quinze jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits. Cela signifie que les regroupements extérieurs, les réunions familiales ou amicales, ne seront plus permises. Se promener, retrouver ses amis dans la rue, ce sera plus possible. Il s’agit de limiter au maximum ses contacts, au-delà du foyer. Partout sur le territoire français, en Métropole comme Outre-mer, seuls doivent demeurer les trajets nécessaires. Nécessaires pour aller faire ses courses, avec de la discipline, et en mettant les distances, d’au moins un mètre, en ne serrant pas la main, en n’embrassant pas. (…)”. 

L’allocution du Président, au-delà de la visée informative, a eu deux effets : le premier, a été celui de développer un sentiment de privation de liberté, sentiment plus ou moins fort selon les personnes. Comme dit précédemment, à situation identique, réactions différentes, ou au moins d’intensités différentes. Le deuxième effet s’est incarné dans l’émergence d’un sentiment de peur, en raison notamment des termes entendus, pouvant présenter une connotation anxiogène : 

réalité immédiate / pressante

– crise

– guerre 

– exceptionnel

– interdit

– alerte

– gravité

– danger

– discipline

Privation de liberté + Peur = vécu de stress, qui pourrait être le “lit” d’une détresse à venir plus importante si ces sentiments venaient à durer dans le temps.

Une expérience a été menée auprès de sujets souffrants d’un cancer, dans le but de tester les effets de la privation de liberté de choix. Deux groupes de sujets ont été constitués. Est proposé au premier groupe une chimiothérapie, ainsi qu’un traitement antiémétique. Le second groupe se voit proposer un traitement identique à la différence que les malades auront le choix en ce qui concerne ce dernier traitement (il existe en effet trois types de molécules actives différentes mais de même efficacité). Ainsi, les sujets ont été placés dans un contexte de libre choix. Par le biais de tests et d’échelles, l’état physique et psychologique des patients est, de mois en mois, évalué.

Que révèlent les résultats ?

A mesure que le temps passe, les sujets ayant choisi leur traitement ont des meilleurs résultats tant physiques que psychologiques. Les médecins notent un meilleur état général du groupe placé dans un contexte de liberté. Ces résultats s’expliquent par le sentiment généré dans le deuxième groupe d’un engagement par rapport à leur lutte contre la maladie, et d’un sentiment a minima de contrôle. Plus on se sent actif et responsable dans nos choix et nos actions, mieux on se sent. Moins on a le sentiment que ce que l’on vit nous est imposé, moins la détresse est importante. 

Face à contexte de confinement, il est donc nécessaire de nourrir un sentiment de contrôle, dans la mesure des possibles. Cela passe avant tout par le fait d’adhérer un minimum aux décisions gouvernementales, d’en comprendre profondément les enjeux, à la fois individuels et collectifs. Moins vous êtes favorables à une condition, moins vous la comprenez, et plus un élan de lutte interne et externe va s’opérer, sans qu’il y ait toutefois de résultats, pouvant potentialiser le sentiment d’impuissance. En psychologie, nous appelons ce phénomène l’“impuissance apprise”. Vos actions, votre lutte, votre résistance n’ont pas d’effet malgré toute l’énergie déployée, créant ainsi un épuisement mental pouvant mener à la dépression. Il n’y a pas meilleure période que celle actuelle pour développer les nobles qualités que sont l’altruisme, la conscience collective, la solidarité, et l’humanité.

 

Le sentiment de contrôle se retrouve également à plus petite échelle, à savoir à l’échelle de votre quotidien, au sein de votre foyer. Sur quoi, à l’intérieur de chez vous, possédez-vous encore le contrôle et êtes-vous maîtres de vos décisions? Vos horaires de levers, de couchers, de repas, le film ou la série que vous avez envie de regarder, le contenu de votre assiette, la tenue que vous portez, le gel douche que vous utilisez, tel ou tel ami que vous avez envie d’appeler, …. Ne pas perdre de vue que même entre quatre murs, s’offre à nous un large éventail de possibilités dans la manière de mener notre journée.

La solitude VS le besoin d’intimité

La solitude

Le confinement implique de limiter au maximum les contacts physiques et les entrevues avec les autres, en dehors du foyer. Ainsi, le manque de ses proches, famille comme amis, peut se révéler majeur et ce d’autant plus que la sphère de vie sociale était très investie à l’habitude. Comme disait Aristote : “L’Homme est un être sociable; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables”.

 

 

Les besoins sociaux sont retrouvés dans un schéma conceptualisé en 1940 par Abraham Maslow, psychologue, qui retrace les besoins de l’être humain, de façon hiérarchique sous forme de pyramide.

L’isolement social est d’ailleurs majoritairement un signe évocateur d’un mal-être, que nous allons en tant que soignant en santé mentale systématiquement explorer. Il peut en effet s’agir d’un symptôme retrouvé dans plusieurs pathologies mentales comme la dépression, certaines phobies, ou encore les psychoses. En dehors de ces pathologies, même chez quelqu’un ayant un attrait certain pour la solitude, il y aura toujours, d’une manière ou d’une autre (par le contact virtuel par exemple), une recherche de lien avec l’Autre. C’est en raison de cette notion de “besoin” qu’il est aisé de saisir toute la portée que représente le manque de contact avec autrui en ces temps de confinement.

Il est indispensable, d’autant plus si vous êtes en état de confinement seul (pour les célibataires sans enfants par exemple), d’être vigilant à maintenir ce tissu social. Avant tout, parce qu’il s’agit d’un besoin, mais au-delà, parce qu’en cette période anxiogène il constitue une source de soutien indéniable, à ne pas sous estimer. Seul, la roue de Monsieur Pensouillard le Hamster (cf “On est foutu, on pense trop !” du Dr S. Marquis) tourne à plein régime ! Face à des événements de vie qui fragilisent, il est salutaire de confronter nos impressions et appréhensions à l’avis de ses proches qui, sans être psychologues (!), peuvent tout à fait vous aider à vous décaler un peu de vos pensées et à relativiser certaines d’entres elles. Encore faut-il échanger avec quelqu’un de moins anxieux que soi ! Si vous l’êtes particulièrement, ne négligez pas le choix de vos interlocuteurs, transitoirement en tout cas, le temps que les choses s’apaisent.

Le monde d’aujourd’hui est capable de nous offrir le meilleur comme le pire. Le pire, nous y goûtons aujourd’hui avec la propagation de ce virus. Le meilleur, et qui n’a rien à voir avec un virus (quoique), s’illustre en partie dans nos possibilités de communication. Pour caricaturer, il est presque plus difficile aujourd’hui (dans les sociétés occidentales bien évidemment) de n’être au contact de personne que l’inverse, peu importe le moyen. Les technologies de communication, en ces temps de confinement, nous permettent aisément de garder le lien (appels téléphoniques, sms, visio, réseaux sociaux). Sur cette précaution à prendre, nous ne pouvons pas être mauvais élèves.

Le besoin d’intimité

Pour celles et ceux qui se trouvent confinés à plusieurs, un autre besoin, inverse au précédent, peut se faire sentir, celui de retrouver une intimité, tout aussi nécessaire à l’équilibre psychique. Cette difficulté qui peut ponctuellement se présenter lors de vacances en famille ou entre amis est aujourd’hui majorée par une temporalité différente. Elle ne se ressent plus dans un contexte récréatif et transitoire, mais dans un contexte imposé et durable. 

L’intimité fait aussi partie de nos besoins essentiels. Sans elle, sans cet espace privé, différent des autres, nous sommes comme amputés de nous-même. 

En thérapie de couple, les motifs de consultation se portent souvent sur cette frontière, mettant en relief une difficulté à trouver la juste mesure entre l’indépendance et la fusion. L’un se plaint de voir l’autre prendre trop de libertés, l’autre d’être trop étouffé. Même en dehors d’un état de confinement, c’est une question qui se pose régulièrement. On ne peut qu’imaginer l’effet catalyseur d’un tel problème en période de confinement…

Pour accéder à un temps d’intimité, il est important de ne pas hésiter à le communiquer aux autres. Par peur de froisser dans la formulation de ce besoin, nous pouvons faire le choix, à tort, d’essayer de prendre sur soi et de rester en contact permanent avec la ou les personnes, en dépit du besoin de se retrouver seul, un instant. Mais le besoin non assouvi d’aujourd’hui, risque de s’additionner au besoin non satisfait d’hier et à celui d’avant-hier, faisant courir le risque de générer fatigue, frustration et irritabilité, cocktail détonnant pour faire exploser le conflit. En d’autres termes, les précautions prises au départ dans le but de maintenir un lien de qualité, exposent davantage, à terme, à une altération de celui-ci. Ne dit-on pas se séparer pour mieux se retrouver?

Dans des cas plus extrêmes, l’irritabilité générée par cette proximité durable peut aller jusqu’à de l’agressivité voir de la violence, qu’elle soit verbale ou physique. Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, rapporte une augmentation de plus de 30% des signalements de violences conjugales depuis le début du confinement. Le même constat préoccupant est observé dans les signalements des violences faites aux enfants. Juridiquement parlant, les parents ont des droits très élargis sur l’enfant. Les différentes sphères dans lesquelles l’enfant évolue au quotidien permettent une atténuation des déviances parentales, comme l’école par exemple. Ces sphères représentent à elles toutes une possibilité supplémentaire à l’enfant de demander de l’aide ou qu’une maltraitance puisse être constatée et donc signalée.

La charge émotionnelle que génère une situation de stress a besoin de soupapes naturelles pour être évacuée. Les mesures de confinement rendent difficile l’accès aux moyens permettant une décompression de cette tension interne. Cette impossibilité expose au risque d’une survenue d’agressivité et d’impulsivité, faisant ainsi craindre l’émergence de violences intrafamiliales. 

De plus, l’accès facilité par cet état de confinement aux substances psychoactives (tabac, caféine, alcool, drogues par exemple) potentialise l’excitabilité et la désinhibition, armes redoutables servant directement la violence. 

 

Directement victime de violences, ou témoin, n’hésitez pas à vous saisir des opportunités d’aide suivantes :

  • 17 : la police
  • 119-Allo Enfance en Danger : plateforme d’écoute à destination des violences faites aux enfants.
  • Masque 19 : nom de code à utiliser auprès des pharmaciens en cas de violences conjugales.
  • 3919 : numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences.
  • 114 : numéro à joindre par texto pour signifier des violences, en cas d’impossibilité d’appels téléphoniques.

Une perte de repères dans le quotidien

Un quotidien pourvu de relief est un quotidien qui est mieux apprécié, et qui permet de combattre l’ennui.

Les exemples et les métaphores sont nombreux à ce sujet. Prenons l’exemple de l’autoroute. On aime la prendre en cas de longues distances car elle facilite la rapidité d’un trajet. Toutefois, si l’on interroge les conducteurs sur l’inconvénient qu’ils y associent, beaucoup d’entre eux parleront de la monotonie subit au volant jusqu’à ressentir de l’ennui dans leur conduite. 

Ce qui est lisse et continu peut apporter du confort par économie de vigilance, mais finit à terme par créer de la lassitude, de la fatigue, voir de l’anxiété avec une impression de tunnel qui n’aurait jamais de sortie.

Et bien respecter un rythme avec des heures à peu près fixes, des activités différentes dans la journée et des habitudes de vie maintenues c’est un peu comme prendre quelques virages (hors autoroute bien sûr) pour rendre la conduite plus attrayante. Varier ces tâches et ses activités permet de donner de la saveur à sa journée. 

Maintenir un équilibre entre activités récréatives, ménagères, intellectuelles et sportives peut aussi avoir une importance, notamment vis-à-vis du besoin d’accomplissement que nous avons et pour continuer à alimenter, a minima, son estime de soi. 

Pour associer ces deux idées, vous pouvez choisir d’élaborer un petit programme de tête ou par écrit, de la même manière que vous le feriez hors confinement pour organiser vos rendez-vous et impératifs. Déterminer des objectifs, des buts dans une journée/ une semaine, nourrit la motivation à l’action et à tendance à moins alourdir cette sensation de passivité que l’on peut ressentir fortement dans un contexte comme celui-ci. La proactivité est le mot d’ordre. Elle se traduit par une action ou une attitude dynamique, généralement réalisée avec anticipation. 

Nous sommes un dimanche d’octobre. Dehors il pleut, vous êtes seuls, vous commencez à vous lamenter sur votre sort quand l’idée lumineuse de passer toute la journée sur Netflix vous traverse, incarnant la solution qui va vous sortir de l’ennui et de la déprime. 

Vos prévisions en termes de bénéfices obtenus ont-elles été avérées? Non, on est bien d’accord. Vous vous sentez fatigués malgré l’absolue passivité de cette activité, physiquement engourdis voir endoloris, déprimés, et peu fier de vous…

A vous de faire en sorte à travers des activités variées et un rythme horaire maintenu de ne pas avoir à vivre ce même dimanche chaque jour.

Enfin, le maintien d’horaires stables (sommeil/repas notamment) permet également le respect des rythmes biologiques auquel est soumis notre organisme. 

Il a été observé par exemple, que le travail de nuit induit une désynchronisation de l’horloge biologique en raison des changements d’exposition à la lumière et d’une dette de sommeil. Des liens entre ce rythme de travail et les risques pour la santé ont été établis à l’occasion d’un certain nombre d’études. 

De même, il a été constaté une incidence des rythmes de prises alimentaires, sur la santé.

Un étalement de celles-ci sur une journée (pas de réel repas complets) contribue à désynchroniser les horloges périphériques qui favorisent une régulation du métabolisme.

De récentes études ont permis l’établissement d’une association entre l’heure des repas et le risque de cancer du sein ou encore de la prostate. Plus l’heure du repas se distance de l’heure du coucher, moins l’impact sur la santé est important. 

L’inquiétude pour sa santé et celle des autres

Le virus auquel le monde entier fait face, réunit toute la panoplie de la mallette à angoisse :

  • un taux de mortalité élevé
  • une mortalité rapide
  • une contagiosité élevée
  • une contamination par voie aérienne et par d’autres facteurs pas encore identifiés en totalité, réduisant la capacité à pouvoir s’en protéger pleinement
  • une absence de traitement curatif
  • une possibilité d’être infecté sans le savoir et donc d’être une source de danger invisible pour les autres

Ces caractéristiques accentuent cette impression de perte de contrôle, de danger imminent, d’impossibilité d’anticiper. C’est bien connu, on combat mieux un ennemi quand on le connait bien. Or, les connaissances insuffisantes sur ce nouveau virus alimentent la vulnérabilité ressentie et le sentiment d’impuissance face à un danger de proximité. Comme évoqué précédemment, la notion d’impuissance est centrale dans la constitution d’affects dépressifs et d’états anxieux (cf impuissance apprise). 

Le problème des comportements de réassurance

Ainsi, dans une tentative de reprise de contrôle, l’être humain va tenter de donner du sens à l’insensé, de la connaissance à l’inconnu, en essayant tant bien que mal de répondre à une multitude d’interrogations que la communauté scientifique et le Gouvernement se posent eux-mêmes ! Vont pouvoir alors apparaître des comportements de réassurance divers comme une multiplication des recherches sur internet, un visionnage incessant des journaux télévisés (coucou BFM), une évocation exclusive de ce sujet au téléphone avec ses proches, mais aussi une hyper attention portée à son état de santé avec un “scan corporel” récurrent à travers le prisme des symptômes potentiellement indicateur d’une infection au Covid-19.

Ces comportements ne rassurent pas mais donnent l’illusion du réassurance. Dans un premier temps, ils peuvent générer un bénéfice immédiat selon la réponse trouvée, et vous donner la sensation d’un meilleur contrôle. Mais à plus long terme, ils ne font qu’alimenter la spirale de l’angoisse et entretenir une mécanique obsessionnelle. 

Evitez l’abondance d’informations relatives à l’actualité. Privilégiez des chaînes ou des sites d’information fiables et régulez votre exposition, suffisamment pour vous tenir informer de manière globale de la situation sanitaire, et des dernières mesures en vigueur.  

Ne réduisez pas les discussions avec vos proches au seul sujet de la pandémie. Parlez d’autres choses. Ces échanges doivent conserver une visée récréative; ils ont pour but, surtout en ce moment, de se détendre, de rigoler, de partager des démonstrations d’affection. Il peut être profitable de diriger le curseur des conversations vers les retrouvailles post confinement par exemple.

Même si l’état de confinement est propice à un retour sur soi, il est souhaitable, surtout si l’on se sent particulièrement vulnérable émotionnellement, de ne pas porter son attention avec excès sur son état de santé.

Supposez que vous ayez une petite toux débutante. Vous commencez par penser que ce symptôme va passer, mais lorsque vous constater sa persistance dans la durée, vous finissez par vous dire : “Et si j’étais atteint du coronavirus?”. Vous avez d’autant plus peur que vous avez pour souvenir avoir côtoyé un proche avant le confinement ayant déclaré la maladie peu de temps après, ou encore avoir manqué de vigilance en ouvrant, sans gants, la porte de votre immeuble le week-end dernier. Il est possible que vous colliez alors une “étiquette erronée” sur votre symptôme. Il est en effet possible qu’à force de vous focaliser sur une partie de votre corps ou de penser régulièrement aux symptômes de cette affection, vous commenciez à avoir l’impression de les avoir. Plus vous observez, plus vous éprouvez de sensations. 

Bien que la fièvre ne puisse entrer dans ce mécanisme, une toux peut tout à fait être générée par l’anxiété et ce processus d’hypercentration sur le symptôme. Ainsi, au lieu d’étiqueter votre toux “symptôme de nervosité/d’anxiété” ou en lien avec un tout autre virus, vous l’associez à l’étiquette “coronavirus”. Nous appelons ce processus en TCC : l’étiquetage erroné. 

En dehors de la présence de symptômes, vous pouvez aussi être en état d’attente à l’égard de leur apparition, comme mentionné ci-dessus. Vous n’éprouvez pas de douleur mais vous vous demandez : “est-ce que cela va venir ?”, “pourvu que cela ne m’arrive pas !”. Ce processus s’appelle : l’anticipation. 

Étiqueter de façon fausse, anticiper l’apparition de troubles et être hyperattentif aux sensations corporelles sont des habitudes mentales qui vont venir renforcer à la fois les symptômes et l’angoisse. Se dessine alors un cercle vicieux :

1 ⇒ l’angoisse et les tensions liées à l’épidémie et à ses conséquences (santé, confinement, économie, …) vont engendrer des symptômes physiques.

2 ⇒ une étiquette erronée est collée sur vos symptômes.

3 ⇒ cette étiquette et les pensées inappropriées qui en découlent vont susciter à leur tour de l’angoisse…

Sans en avoir conscience, une personne ayant recours à ces mécanismes de pensées va contribuer elle-même à la production et au maintien de ces symptômes. L’angoisse se renforce.

Une première étape est déjà de prendre conscience de la mécanique lorsqu’elle est en place. La prise de conscience est le premier pas vers un état de changement. 

Si vous vous sentez concernés par cette engrenage, travaillez à prendre du recul sur l’étiquette que vous êtes spontanément tentés d’attribuer à votre sensation physique, pour glisser doucement vers la formulation d’autres étiquettes possibles. En prenant le temps de les formuler, vous pourrez voir que certaines d’entres elles vous paraissent même bien plus plausibles que la première. 

Parallèlement, essayer de décentrer votre attention de votre corps. Il se peut que cette hyperfocalisation s’exerce alors même que vous n’en ayez pleinement conscience. Elle s’opère plus facilement lorsque vous êtes inactifs. Si vous êtes particulièrement sujet à ce processus, essayez le plus possible de ne pas rester passif durablement, trouvez des occupations. Elles détourneront tout naturellement votre attention qui se portera alors sur l’activité en cours. Si des pensées relatives au corps font irruption, ramener votre esprit à l’occupation du moment. Reproduisez patiemment cette démarche, aussi longtemps que nécessaire. Il n’y a pas de petits efforts, pas de petites victoires. Au fur et à mesure, l’attention portée à soi va perdre en intensité et vous en ressentirez les bénéfices premiers qui vous feront entrer cette fois dans un cercle vertueux. Les sensations autrefois ressenties vont décroitre, ce qui contribuera à vous rassurer efficacement, et à abaisser le seuil de l’angoisse, vous éloignant ainsi du risque de la survenue de tels symptômes. 

Enfin n’hésitez pas, pour pallier à l’angoisse générée par une telle situation, à recourir à des techniques de relaxation (Jacobson ou Schultz, faciles d’accès par le biais de la plateforme Youtube ou d’applications sur votre smartphone), de respiration, et à la méditation. Une initiation à la méditation est proposée par le site “Petit Bambou” (https://www.petitbambou.com/fr/), dont vous trouverez aussi une version application sur votre téléphone. Autre application plus récente et tout aussi pertinente, est “7mind – Les antisèches du bonheur” développée par Jonathan Lehmann (https://www.7mind.de/fr/meditation-francais-benefices)

Je terminerai cet article en reprenant l’idée joliment exprimée par la journaliste du Figaro Sarah Terrien qui s’interroge sur le bien fondé, en cette période, de l’expression employée par A. Einstein : “La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre”.  

“Et si cette période de confinement nous permettait justement de ralentir, d’arrêter de pédaler… pour se rendre compte, finalement, que nous ne tombons pas ?” 

 

Margot Duvauchelle.

 

Bonne année 2018

Bonne année à toute ma patientèle

Bulles de bonheur et bouchées surprises,
Velouté d’amitié et ses petits croûtons de vitalité,
Filet d’amour à la sauce folie douce,
Bûche de tendresse et macarons passion, …

Savourez chaque seconde de cette nouvelle année !

Vos psychothérapies peuvent dorénavant être remboursées sur Amiens

J’avais évoqué en octobre dernier dans cet article les possibilités qu’avait un patient souhaitant se faire rembourser de ses séances de psychothérapies.

Aujourd’hui, dans notre région Haut-de-France, et plus particulièrement sur Amiens, les demandes de suivi thérapeutique ne cessent d’augmenter mais le nombre de praticiens qualifiés stagne. En plus de ce déséquilibre, s’ajoute le coût des thérapies pour le patient, qui n’a souvent d’autre choix que de consulter des praticiens libéraux non remboursés pour “désengorger” les services hospitaliers qui sont saturés.

Remboursement des thérapies ? AFTCC et Carte blanche

Carte Blanche Partenaires a signé une convention avec l’AFTCC. Cette convention, sous certaines réserves, permet le remboursement des séances de thérapies comportementales et cognitives des patients consultant chez des thérapeutes praticiens (TP) agréés par l’AFTCC.

Ayant été formée aux thérapies comportementales et cognitives à l’AFTCC de Paris, et poursuivant ma “formation continue” afin de rester éligible au statut de “Thérapeute Praticien” de l’AFTCC, je me suis engagée auprès de l’organisme Carte Blanche Partenaires pour participer et faciliter l’accès aux soins psychologiques pour tous.

Logo de l'AFTCC, association française de thérapie comportementale et cognitive, luttant pour l'accès au soin pour tous et le remboursement des thérapies psychologiques.

Mais concrètement, comment avoir accès au remboursement ?

Pour bénéficier du remboursement de vos thérapies au sein de mon cabinet (mais aussi dans d’autres cabinets de psychologues – psychiatres conventionnés), il vous faut:

  • Être affilié à une mutuelle, qui fait partie du réseau Carte Blanche Partenaires. Pour le savoir, un logo doit être présent sur votre carte de mutuelle. Sinon, contactez votre mutuelle pour le savoir.
  • Bénéficier, dans le cadre de votre contrat avec votre mutuelle, de séances de thérapies remboursables. Le nombre de séances remboursées dépend du contrat auquel vous avez souscrit avec votre mutuelle.
  • Consulter un thérapeute praticien agréé par l’AFTCC et pratiquant des thérapies comportementales et cognitives lors des consultations.
Logo de l'organisme Carte Blanche Partenaire, remboursant les psychothérapies TCC en partenariat avec de nombreuses mutuelles en France

Et dans la pratique, comment ça se passe pour les patients?

Si vous remplissez les critères précédents, il vous suffira:

  • De me demander à chacune de vos séances psychologiques une note d’honoraire (facture)
  • Et d’envoyer cette note d’honoraire à votre mutuelle

Vous réglez donc sur place la note d’honoraire de votre séance. Puis, vous êtes remboursé par votre mutuelle selon les modalités que prévoit votre contrat.

L’accès au soin ne doit pas être régis par les finances de chacun.

La convention AFTCC – Carte Blanche Partenaires traduit la reconnaissance des TCC par le monde de l’assurance. – de Jean-François Tripodi

Charte et modalités de cette convention

Pour davantage d’informations sur cette convention, vous pouvez lire la charte de Carte Blanche Partenaires, établissant les modalités entre l’assuré (vous), l’assureur (votre mutuelle) et le psychothérapeute (votre psychologue) ici: Document officiel – Charte Carte Blanche Partenaires. Vous y trouverez aussi des spécimens de cartes de tiers payant au logo Carte Blanche, ainsi qu’une liste exhaustive des gestionnaires d’assurances affiliés.

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